mercredi 18 mai 2011

Plan de situation des aménagements sur le verger

I) Introduction 
     
      Le mercredi 10 novembre, nous avons fait le tour du lycée pour découvrir tous les aménagements pour les animaux sauvages. La plupart des aménagements sont réalisés pour les oiseaux, mais il y en a aussi pour les insectes et les reptiles. Nous avons donc fait un inventaire de tout ces aménagements.

II) Nid a belette :

Matériaux : le bois
Les dimensions : 20/30 cm de hauteur.
Il y a un nid qui est situé sous un tas de bois dans la bordure du verger.


III) Nid à hérissons :

Matériaux : Le bois
Dimensions : 30/45 cm hauteur.
Il y a un nid (ou gite) à hérisson qui est situé sous le foyer.



IV) HLM à insectes :
Description :
Il y a de la paille,du bois, des planches, du grillage.
Il y a deux HLM à insectes, ils se situent à l’observatoire qui est à côté de la mare derrière le foyer.




V) Nichoir a hibou petit duc :

Matériaux : Le bois.
Dimensions : 30/40 cm de longueur.
Il y a un nid situé en hauteur, au sud est. Il est localisé à la chaufferie.
VI) Nichoirs à chiroptères :

Matériaux : Le bois.
Dimensions : 50/20 cm de largeur.
Il y a cinq nichoirs, deux contre l’observatoire (en bas du verger) et trois contre les arbres (face a la salle des conseils).



VI) Nichoirs à mésanges :

Description : Entrée très étroite, petite avancée présente pour protéger du vent, il est dirigé vers l’Ouest et il est situé à 2 mètres du sol.
Il y a neuf nichoirs, ils sont présents sur le devant et l’arrières du foyer et aussi sur la cabane en bois juste derrière et dans un arbre vers l’internat ainsi qu’ en face de la salle des professeurs

VII) Gites à pince-oreilles :

Matériaux : Grillage plastique rempli de paille avec deux tiges de bois pour les maintenir et contenir la paille.

Il y a cinq gites a pince-oreilles, situés dans les arbres du verger.



VIII) Mare :

Description :
Beaucoup de végétation. C’est une mare artificielle (bâche). Alimentée par les eaux de pluie du foyer.
Dimensions : 6 mètres /3 mètres.
Elle est derrière le foyer (insectes, libellules).




 

Le chantier des restaurations des murets

Introduction : On s'est regroupé à Vitré pour un chantier .Nous avons d'abord observer le site
 puis nous avons etait chercher le materiel pour commencer nos travaux.

Debrousaillage : Nous avons débrousaillé la parcelle qui était au centre,pour enlever tous ce qui était ronce , chardons..


Coupe d'arbre : On a tronçonné les arbres pour ne pas que les racines fassent tomber les murets.

Nettoyage de murets : Le nettoyage des haies consiste à enlever tous le lierre et la vegetation dans le muret pour eviter tous éboulement !




Reconstruction des murets : Consignes : - Croiser les joints
                                                             - Boucher les trous avec les petites pierres
                                                              - Avoir une base plus large que le corp du muret



                                                                                                                                    P.Marléne ,M.Anaïs

les haies champêtres: un atout pour l'agriculteur

Une haies champêtres peut être composer de noissetier, d'erable champêtre, de houx .... il existe diverse fonction pour une haies :
les haies qui servent à habiter les espèces animal comme les hérissons, les couleuvre, les crapaud ...

les haies brise-vent qui servent a filtrer le vent sans laisser passer les compléments.

les haies ombre servent aux animaux, à l'homme et a rafraîchir la végétation.

les haies délimitant les parcelles,

les haies qui servent à la protection des sols et de l'eau qui permet de filtrer des pesticides pour éviter d'aller dans le champs des voisin et dans les rivières.

DOYEN. B
LETANG. J
PELLETIER. G

La plantation d'une haie



Le mercredi 6 Avril 2011 la classe de 2nd pro a participé à la plantation d'une haie champêtre aux abords du lycée, nous allons vous décrire les différentes étapes de cette activité :


Étape 1) ; Le piquetage
Le piquetage consiste à délimiter les futurs emplacements des arbres. Deux cordeaux sont tendus dans le but de délimiter la largeur, ensuite on fait une marque tous les mètres.
C’est après celà que l’on peut commencer à creuser les trous.




Étape 2) ; réalisation des fosses de plantation
Cette étape consiste à creuser des trous d’une trentaine de centimètres de profondeur sur environ vingt centimètres de diamètre pour que les racines aient de la place.


Étape 3) ; mise en place du compost.
On dispose une couche d’environ 10 cm de compost dans le fond des trous, pour enrichir le sol.
Cette étape précède la plantation


Étape 4) ; rafraichissement des racines.
Pour rafraichir les racines d’un arbre il faut couper les extrémités des racines qui sont souvent abimées et desséchées.



Étapes 5) ; le pralinage
Le pralin se compose d’eau, de terre et de déjections animales. Il sert de protecteur aux racines contre le dessèchement et les attaques bactériennes. Cette étape précède la plantation.



Étapes 6) ; la plantation
On dispose les plants dans les trous (à hauteur du collet), on referme ces derniers avec la terre et on tasse aux abords de l’arbre en formant une cuvette, pour éviter le ruissellement de l’eau. Cette étape est appelée le plombage.



Étape 7) ; mise en place des protections
On dispose des protections en plastique autour de chaque arbre. Ces protections protègent contre l’abroutissement (grignotage des plants par des lièvres ou des chevreuils).



Étape 8) ; paillage
On dispose une fine couche de paille sur le sol avant de la recouvrir d’une épaisse couche de copeaux de bois. Cela évite le développement des adventices, et conserve la chaleur dans le sol lors des fortes gelées.




Étape 9) ; l’arrosage

Il consiste à éviter le dessèchement du plan et il facilite sa reprise. Cette étape est aussi utile pour le plombage.

Ce fut une activité très enrichissante, très passionante mais très physique !!
Nous avons découvert le vrai intérêt des haies dans le paysage.


GUINOT. J
GROUSSET.  M
BARATON. A

Carte des visites en HAUTE SAVOIE (74)

BEAUCE Marie
GAILLARD Anaïs

L' O.N.U


1- Introduction :
L’ONU a été créée à près la 2nd guerre mondiale pour élaborer une charte .Elle a été créée par les pays vainqueurs de la 2nd guerre mondiale à San Francisco. Elle regroupe de nos jours à son actif 1200 personnes pour le secrétariat de l’ONU et 9000 personnes en comptant les associés. Le siège Européen se situe à Genève où on organise des conférences sur la consolidation de la paix :

  • Le droit de l’homme
  • Assistance humanitaire
  • Le désarmement
  • Les sciences et les technologies
  • Le développement
 
2- Nouvelle aile :
2.1- L’assemblée générale :

192 membres, 194 représentants qui prennent les décisions. Ils se réunissent tous à New York pour un vote. La salle est disposée avec une tribune pour le président et ses secrétaires, les délégués sont placés par ordre alphabétiques de 4 a 6 sièges par grands délégués. Les langues utilisées sont :

  • Le Français
  • L’Anglais
  • Le Russe
  • L’Espagnol
  • Le Chinois + L’Arabe qui a été rajouté

Les états alliés se réunissent à San Francisco pour améliorer la charte.
2.3- Salle des droits de l’homme et de l’alliance de la civilisation

C'est un don du gouvernement espagnol en 1967. Rénovations de la salle. Le plafond a une superficie de 1000m2
Garnie 23 500 kg d’œuvre d’art. Il a fallu 9 mois pour réaliser cette imitation de fond marin. Cette salle peut accueillir 900 personnes.

3. Ancienne aile

L’ancienne aile a été construite entre 1929 et 1936.

3.1- Salle des assemblés

Première conformité énergie atomique, cette salle est concentrée sur les catastrophes naturelles (Haïti, Darfour). Il est aussi associé au conseille des droits de l’homme. Cette salle comporte 2000 places. Elle est ouverte au lecture et célébration et elle consacre 800 places pour le public et la presse.

3.2- Salle du conseille : Affaire politique

La salle est construite entre 1936 et 1946. C’est une salle réalisée par des espagnols. C’est un don de la république espagnole. Les peintures sont réalisées à Paris entre 1935 et 1936. Les peintures représentent les progrès techniques, les progrès raciaux (égalité, liberté, fraternité) et progrès de la science. Les peintures représentent les sites trilogiques de la guerre avec un plafond sur lequel dominent 5 géants qui représente les premiers pays de l’O.N.U (France, Espagne, Angleterre, Russie, Chine). La salle peut accueillir environ 400 personnes.

Conclusions : L’O.N.U contribue beaucoup à l’aide des personnes dans le besoin (Maintien de la paix, vaccination...). Visite plutôt compliqué à suivre et à comprendre. De beaux, grands bâtiments luxueux et de beaux jardins.

 

Anthony B., Olivier B., Mathieu G.

restauration d'un muret pourquoi ?


      Les murs naturels faits de pierres sèches sont utiles pour la biodiversité. Ces murets servent à délimiter le territoire et les parcelles qu'ils entourent. Aujourd’hui, ils sont surtout présents et ne servent plus qu’aux animaux et pour agrémenter la beauté du paysage. C’est un refuge à insectes, à reptiles tels que les serpents, les lézards et autres mammifères tels que les rongeurs.

couleuvre à collier

      Les murets ont toujours eu pour but, depuis leur création, de préserver ce qui se trouvait à l’intérieur. Autrefois on délimitait, avec, les parcelles de vignes. En Deux-Sèvres les terres sont pleines de pierres, les agriculteurs les ont donc utilisé pour construire des murs en pierres sèches. Mais une maladie dans les années 1850 (Phylloxera) a ravagé les vignes et les murets font maintenant partis du patrimoine historique du pays mellois.






Léa A. Laura D. Julie Q. Maxime D.

Stabulation à deux étages

  1. Introduction
La classe de 2nde pro est allée visiter le GAEC Le Cret situé à Messy le Mardi 10 Juin 2011.
Cette exploitation est composée d’un bâtiment à deux étages. Au rez-de-chaussée se trouve une étable entravée et à l’étage supérieur se trouve la partie stockage pour le foin et la paille ainsi que les génisses.


  1. Historique

1981=Installation de Monsieur Jacquard avec 20 vaches laitières et 10 génisses.
1997=Construction d’un nouveau bâtiment.
2002=Installation des deux fils dans la même année.
2008=Construction d’un nouveau bâtiment pour 75 vaches et 75 génisses.

  1. Production

Le Gaec produit du lait avec des vaches de race Montbéliarde et Abondance. Ils élèvent 75 vaches et 75 génisses .Le quota est de 355 000 litres de lait par an.
Les vaches sont nourries essentiellement de foin et d'herbe de prairie.
Il faut que les vaches passent 120 jours en alpage pour respecter le cahier des charges pour prétendre avoir l'AOC. Lors des périodes de pâturage ils disposent d'une salle de traite nomade qu'ils laissent en alpage pendant toute la durée de la saison. Ils utilisent un tank « tracté » qu'ils descendent tous les jours en quad pour le ramassage du lait.
Les périodes d'alpage commencent vers le10 Juin et se terminent aux environs du 10 Septembre, puis les vaches retournent en stabulation tout l'hiver où elles sont attachées.
Leur alimentation en stabulation se compose de la manière suivante :
- du foin a volonté.
-7 kg de regain (foin de 2nde coupe).
-3 kg de mélange (1/3) luzerne et (2/3) pulpe.

  1. Reproduction

Il y a 80% d'insémination artificielle et 20% en monte naturelle. Le taux de première IA est assez satisfaisant.

  1. Bâtiments

L'intégration des bâtiments dans le paysage n’est pas trop exigeante. Le seul inconvénient est le fumier car ils doivent le stocker pendant 6 mois. C'est pour cela qu’ils disposent d'une fosse de 2,70 m qui fait 850 m3. Les génisses sont en aire paillée.


  1. Avis Personnel.
Cette exploitation a un bâtiment doté d’un sens pratique .Il combine à la fois le stockage du foin et des vaches à l’attache dans un seul bâtiment afin de maximiser la surface du bâtiment. Ce système est, d’une part, original et d’autre part, bien étudié pour l’installation des bâtiments en montagne.


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G.Franck
C.Florian
L.Julien


Visite de l’atelier de transformation du lait


Nous sommes allés visiter la fromagerie et la beurrerie de L’ENILV (École Nationale des Industries du Lait et de la Viande) le lundi 9 mai 2011 à 8 heures.
Nous y sommes restés 1h30 environ. Nous avons donc visité les 4 ateliers où les odeurs et les températures changent beaucoup selon les ateliers. L’atelier de fabrication du beurre est le plus grand de Haute Savoie. La fromagerie et la beurrerie emploie 30 employés.
 Nous avons été accueillis par Sébastien Coté qui est moniteur spécifique de transformation de lait. Cet établissement accueille 400 élèves de la 2nd pro industrie laitière au master (Bac +5). Ce sont des formations en transformation (lait et viande) et analyses en laboratoire.
La laiterie récolte environ 2 millions de litres de lait par an grâce à 6 producteurs qui sont aux alentours (7km) du lycée. L’ENILV transforme le lait en plusieurs types de fromages d’appellation savoyarde :

  • Reblochon
  • Abondance
  • Raclette
  • Meule Rochoise
  • Tome
La production principale est le beurre car elle représente 95% de la production de beurre en Savoie et Haute Savoie. Il produit plus de 700 tonnes de beurre par an.
Il y a plusieurs ateliers :
  • Fabrication Reblochon
  • Fabrication Beurre
  • Fabrication Fromage à pâte pressée (Tome et Abondance)
Nous allons maintenant vous présenter la fabrication d’un des fromages réalisé durant notre visite.
Tout d’abord, le lait est ramassé la nuit car la durée de stockage est courte elle est de 24h, le lait est stocké dans des tanks. Le lait est transféré dans la salle de prétraitement. Il suivra différent traitement suivant les appellations. Pour l’appellation AOP il y a un dégazage pour enlever les odeurs puis un réchauffage à 35° C.

Schéma de la fabrication de L’Abondance :


=> Mise en cuve à 32° C
=> Maturation : incorporation de ferments, maturation pendant 30min
=> Emprésurage : incorporation de présure
=> Décaillage : découpage de caillé en petit cube a l’aide d’un tranche-caillé pour faire sortir le « petit lait » (Lactosérum) : c’est le début de l’égouttage
=> Chauffage, brassage et soutirage : après cette étape le lait et enlever de la cuve
=> Pré-pressage : le caillé décante sous des cloches de soutirage pendant 6 minutes
=> Moulage : le fromage est déposé dans des moules à Abondance avec une plaque de caséine sur le coté
=> Pressage et cerclage : durée du pressage 2h30 puis mis en cercle
=> Affinage : 5 à 8 mois


Nous remercions M. Sébastien Coté et M. Frank Lehmann pour ces informations qui nous ont aidées à réaliser ce compte rendu.La visite était intéressante



                                                          Léa A.    Anaïs M.   Marlène .P


L'Alpage



Le GAEC de l'Aulp Montmin


               1) Introduction :

Le jeudi 12 Mai, nous avons visité le GAEC de l'Aulp de Montmin. Elle est dirigée par la famille Fillion (deux frères et leurs parents). Les 2 frères se sont installés en 2003. L'exploitation se situe à 1450 mètre d'altitude. Cette exploitation dispose de 120 hectares (40 hectares de prairies temporaire et 80 hectares d'alpage).
Nous avons marché 5 km avant d'y arriver.

               2) Les productions :

Avec un cheptel de 90 vaches laitières de race Abondance, inscrit au contrôle laitier. Le quotas s'élève à 474 000 Litres. En moyenne les vaches produisent 7 000 L de lait par an. La meilleur a une production d'environ 10 000 L. Le Taux Butyrique s'élève à 38,5, la Taux Protéique est de 33.Le taux cellulaire s'élève a 60 000 par an, ce qui est un très bon taux. La totalité de la production est transformée en Reblochon fermier et une petite partie de la production est transformée en Tome de Savoie au printemps, lors de la chute de la consommation de Reblochon. Chaque année, ils produisent 68 000 kg de Reblochon et 2 000 kg de Tome. Les fromages sont valorisés à environ 1€ le litres de lait transformé, ce qui correspond à environ 6,45€ le kilo.
Ils vendent les femelles à 8 jour à 150-170 €, chez un éleveur de génisses prêtes, elle seront rachetées à un prix de 1400 € à l'age de 3 ans. Les vaches de réformes sont vendues à 750 €. La marge brute est de 3500 € par vache.
Ils disposent d'un restaurent implanté sur l'exploitation où ils réalisent environ 400 couverts par jours durant l'été. Les repas se constituent de spécialités savoyarde (fondu, tartiflette, raclette, …). Il est géré par deux groupes de sept salariés, travaillant une semaine sur deux. Ils font un peu de vente directe.

               3) Les bâtiments :

L'exploitation est divisée en deux sites :
      • le premier situé à Thônes pour l'hiver, à coté du lac d'Annecy
      • le second situé au col d'Aulp pour l'été.
Les bâtiment sont quasiment identique d'un site à l'autre. Le bâtiment d'été a été construit en 1996. Il contient :75 places d'attaches américaines, des caillebotis pour le lisier, une fosse de 260 m3 de contenance. L'alimentation est distribuée manuellement pour le fourrage et automatiquement par un feed-car pou r les concentrés.

               4) L’alimentation :

La montée en alpage a lieu de début mai à fin septembre.
L'alimentation est constituée de foin et de regain plus des concentrés( VL 18 et VL25 sertifié sans OGM). Les vaches reçoivent 7 kg de fourrage par jour, le reste est assuré par le pâturage. Ils produisent 150 à 200 tonnes de foin chaque année, le reste est acheté ainsi que la totalité de la paille.
               5) La reproduction :

Le GAEC pratique l’Insémination Artificielle. Le taux de réussites sur les premières chaleurs est de 60 %. Le regroupement des chaleur est effectué par la pose de spirales. Une grosse partie des vêlage a lieu à l'automne ( 10 à 15 vêlages par mois en moyenne). De fin Mars à fin Mai
il n'y a aucun vêlage.

               Conclusion :

C'est une très belle exploitation, qui a la chance d'avoir un bâtiment aussi bien implanté dans un site très touristique. Ceci va favoriser la vente directe. Elle a aussi de la chance d'avoir un axe possible en voiture ou en camion. Les pâtures sont bien répartis au tour du bâtiment.

Ce fut une bonne visite, très instructive et très passionnante.



PELLETIER. G
DOYEN. B
GUINOT. J

Vistite de la chevrerie Gaydon.

 
Visite d’une exploitation caprine avec transformation
du lait en fromage.

Mr et Mme GAYDON se sont installés en 2000 dans une petite exploitation en location. C’est en 2003 qu’ils ont fait construire un bâtiment et s’y sont installés en 2004. Sa femme est chef d’exploitation, ils ont au total 122 animaux. Tout le lait est transformé sous forme de fromage. L’exploitation est composée de 6.5 ha au total avec 2ha de pâturage.

  1. L’élevage de chèvres :

  • L’élevage est composé de 122 animaux au total comprenant aujourd’hui :
100 chèvres traites
20 chevrettes
2 boucs (Saanen et Alpine)

  • La salle de traite comporte 12places et 4 postes à traire. La durée de traite est de 1h, une chèvre produit 500 à 600 kg de lait par an.

  • L’alimentation journalière des animaux est composée de :
  • Foin de luzerne à volonté (25% produit sur l’exploitation, le reste est acheté)
  • Regain à volonté (Foin de luzerne de deuxième coupe)
  • Affouragement en vert
  • Concentrés (Variable selon la production laitière, de 200 à 800 grammes)

  • Les chèvres sont divisées en 2 lots de 55 chèvres :
  • 1er lot : mise bas à la saison naturelle (février).
  • 2e lot : mise bas août et septembre.

Avant chaque mise bas les chèvres sont taries 2 mois.

  • Projet de conversion en bio.
  • II. La fromagerie :

Avec le lait produit ils fabriquent différents produits :
-tomettes
-crottins de chèvre
-bouchons apéritif
-faisselles
-yaourts
-crèmes brulées

  • Transformation tous les jours le matin.

  • Le prix du lait est de 2,60 € le L.

  • Les produits sont vendus toutes les semaines sur le marché le samedi et le dimanche.

  1. Conclusion :

70 % des produits sont vendus sur le marché et 30 % sont vendus à l’AMAP.
L’exploitation n’a que 6,5 ha ce qui est insuffisant ils voudraient avoir 15 ha mais à cause des grosses exploitations voisines qui prennent toutes les terres cela est impossible.
La fabrication de fromages 7j/7 occupe tout leur temps libre et donc ils n’ont pas d’activités extérieures.

IIII. Avis personnel :

La visite de cette ferme était intéressante mais nous avons été surpris de voir que cet homme arrive à vivre avec une si petite exploitation, heureusement qu’il ne vend pas son lait non transformé en coopérative sinon il ne gagnerait pas sa vie. Faire de la transformation fromagère est bien car ça rapporte beaucoup mais cela leur prend tout leur temps libre ce qui les handicapent beaucoup.

Maxime D.
Quentin B.

La mielerie de Dominique


Le 11 mai nous sommes allés voir un apiculteur en Haute-Savoie. Cet apiculteur s’appelle Dominique Obellianne sur la commune de Mieussy.
         Dominique s’est installé en agricole en 1992. Il a commencé à produire du miel avec 300 ruches. Il est passé, il y a quelques années, à 100 ruches pour des raisons personnelles. Une abeille se sert de ses antennes pour l’odorat et la vue. 10 abeilles pèsent 1 gramme.

         1. La ruche
        
On compte 20 000 à 25 000 abeilles par ruche. La ruche est constituée d’un toit en fer inoxydable, et plat pour assurer le transport. En dessous, sont mis des étages (des hausses). Il y a un petit trou en bas pour que les abeilles puissent rentrer et mettre leur miel dans les alvéoles qui sont faites en cire. Les abeilles doivent manger 10 kg de miel pour produire 1 kg de cire. En bas de la ruche, il y a un nourrisseur qu’on remplie de sirop sucré l’hiver pour les nourrir en cas de grands froids (12 kg pour toute la ruche). Pour que la ruche reste saine, les abeilles produisent un produit appelé propolis (issu des résines d’arbres et bourgeons) pour éviter les pourritures et sécher les animaux morts. Les abeilles stockent le miel en hauteur car il y fait plus chaud. Dominique récolte moyenne 12 kg de miel par ruche. En 2010, certaines ruches ont produit jusqu’à 40 kg de miel.
        

         2. La reine

Une ruche est constituée d’une reine. Lorsqu’une reine meurt, son odeur n’est plus diffusée. Les abeilles vont réagir en gavant plusieurs œufs de gelée royale pour redonner une nouvelle reine. Ces œufs vont mettre 15 jours au lieu de 22 jours (pour les ouvrières) à éclore. Lorsque les œufs sont éclos, les jeunes reines se battent entre elles et la gagnante deviendra la reine de la ruche. La reine, 6 jours après sont éclosion part en vol nuptiale, où elle va se faire « féconder » pour toute sa durée de vie par des faux bourdons. L’intérêt du vol nuptial est de produire autre chose que des mâles. La reine va passer sa vie à pondre les œufs qui donneront des ouvrières, en moyenne 1000 à 2000 œufs par jour. La reine vit environ 4 ans. Elle ne sort jamais de la ruche. La reine est alimentée par la gelée royale « salive des abeilles »  que les ouvrières produisent. Une reine peut être achetée et coût environ 15/20 €.


         3. Les ouvrières et les faux bourdons

Les abeilles ouvrières sont utilisées pour récolter le nectar qu’elles peuvent aller chercher jusqu’à 3 km. Le nectar est tiré de toutes fleurs en montagne. Les abeilles ont une durée de vie de 4 à 5 mois en hiver car elles ont moins d’activité qu’en été. En été, elles vivent 1 à 2 mois. Un faux bourdon est le mâle abeille. Il est issu de la production d’un œuf non fécondé. Il ne travaille pas dans la ruche et en hiver, ils sont mis à la porte de la ruche et meurent.

        
         4. Prédateurs et production

Les principaux prédateurs des abeilles sont l’homme et le frelon asiatique.
Les principales productions de Dominique sont la cire, le miel, le pollen et l’hydromel.
        
         La visite a été agréable et intéressante. Dominique nous a gentiment fait goûter du miel à la fin de la visite et on a pu observer les allers et venues des abeilles dans la ruche à travers les carreaux.


Jordan M.
Nicolas D.