Introduction
Lundi 9 mai, nous avons visité le GAEC Le berceau savoyard sur la commune de La Roche en fin de journée. 3 agriculteurs y travaillent toute l’année, M. Ranard, son beau frère et son fils mais ils prennent également des stagiaires. I-Exploitation
- Production laitière
- Le lait
Ils ont un quota de 640 000L avec un prix du lait moyen de 516 € pour 1000L. La traite dure 1h30 environ. La salle de traite est en béton composée de 2 quais de traite qui ont chacun 12 postes. Il y a dans le troupeau une moyenne de 6980 kilogrammes / vache/an à un taux de 43 de TB (Taux butyrique) et à 36 de TA et de TP (Taux protéique). Ils vendent le lait à une fromagerie pour en faire du reblochon. Ils ont donc une contrainte : ils ne peuvent produire que 20% de leur quota pendant 3 mois (Avril, Mai et Juin : mois durant lesquels le reblochon se vend très mal)
- La ration
Ils ne donnent pas d’ensilage de l’année car la coopérative qui collecte le lait est classée en AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Ils nourrissent leurs vaches principalement en foin (40%), en concentrés et avec un complément de céréales (5kg/vache). Les vaches sont toute la journée en pâturage et le soir elles dorment en stabulation.
- Les vêlages
Les vêlages s’échelonnent d’Août à Octobre. Les vaches sont en Insémination Artificielle avec un pourcentage de réussite de 77% à la 1ere IA. L’IA est achetée en Suisse à un prix de 7 à 12€ et en Italie à un prix de 18€.
- Les effluents
L’exploitation a un stockage de 1200m3 d’effluents. Ils ont principalement du lisier et du fumier. Ils vendent du fumier aux maraîchers et particuliers qui ont des potagers en Suisse au prix de
30 € / m3. Le lisier est épandu (lorsque le temps le permet).
- Bâtiment des laitières
Le bâtiment est composé principalement de logettes et de caillebottis.
- Productions végétales
L’exploitation a une surface de 210 ha en surface totale avec 7 ha de maïs et 110 ha de prairies temporaires.
II- Hérens ou les reines du combat

Conclusion
C’est une belle exploitation avec des personnes gentilles, qui ont du savoir vivre et qui nous ont bien accueillis alors que nous sommes arrivés au moment de la traite. La visite a été un peu courte car on avait pris du retard sur la visite précédente ce qui ne nous a pas laissé beaucoup de temps pour visiter en détail la ferme. Mais nous avons quand même trouvé la découverte en détail de la race Hérens impressionnante, avec une hâte, que le film Bataille des reines sorte pour voir comment se passe un match.
On voudrait remercier l’ensemble de l’équipe de nos professeurs, M. Ranard et ses associés de nous avoir permis de faire cette visite très intéressante.
Marie BEAUCE
Anaïs GAILLARD
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